Il était un fidèle du FGI.
T’accompagner au festival de guitare à « Issoudun » relevait quasiment de l’impossible pour moi en 1996.
Tu faisais déjà partie des anciens, la bise amicale et fraternelle aux piliers de l’institution et ceux qui la soutiennent. En découvrant cet univers conquis par avance grâce à l’acoustique et les relations qui s'y sont tissées, à des lieues des soucis intemporels du travail, je savais que j’allais, que nous allions y revenir. La période était cochée sur chacun des calendriers suivants.
Il restera de toi tous ces moments de partage, ce que tu as donné, ce que tu as emprunté puis rendu sans compter. Une guitare par-ci, une autre par-là, et tu revenais toujours sur les tiennes. Pas forcément les meilleures, mais celles qui correspondaient le plus à ta personnalité, à ton histoire marquée avant tout par l’amitié et les origines de tes instruments. La fragilité de la vie laissera encore quelques orphelins de ta générosité amicale. A Issoudun et ailleurs.
Texte écrit par Sylvain Jobert.